samedi 8 décembre 2012

Une page de librairie

J'ai trouvé au hasard de mes errances livresques un petit texte anonyme rendant hommage aux librairies.


vendredi 7 décembre 2012

Théâtre




A Nature
1 Ses éléments
-un auteur appelé dramaturge
-une pièce qui appartient à différents genres dont les plus répandus sont la tragédie, la comédie et le drame.
-un décor qui contribue à créer le spectacle : celui-ci doit donner l’illusion d’une union parfaite entre le réel et l’imaginaire
-des acteurs et un metteur en scène, le médiateur qui concrétise la réalité du texte écrit en texte représenté sur scène. S’en suit la polémique de libre adaptation ou fidélité absolu au texte.
-un public qui est dans une situation différente du spectateur de cinéma car on lui demande d’être complice de toutes les conventions qui règlent la manifestation théâtrale (cf le point A.2)
2 Sa spécificité
-le théâtre est un art vivant. Alors que le roman nécessite une lecture individuelle, le théâtre a besoin de médiateurs et d’un public pour vivre. C’est donc un texte dialogué liée à une création collective, en dehors de laquelle il n’existe pas. Le théâtre est avant tout fait pour être représenté sur scène.
-les impératifs scéniques concourent à renforcer sa spécificité. Pour réaliser une pièce dynamique qui se laisse regarder sans ennui, il faut des rebondissements et une action très concentrée. Tout doit être exprimé par les personnages et la mise en scène, aidée par les didascalies.

B Ses personnages
1 les différents genres
-les fantoches et les marionnettes :  par exagération, stylisation de la mimique humaine, par simplification des traits de caractère. Ils servent à  créer des situations comme la farce, le vaudeville, le mélodrame . Ils servent aussi à cristalliser des sentiments sommaires comme l’amour, la haine, la sympathie (Guignol, Colombine, le traître)
-le personnage symbolique qui n’est pas déshumanisé. Il incarne un trait qui provoque une émotion ou une idée. Il est grossi pour porter l’effet au maximum. Il éveille ainsi l’émotion collective, la sympathie. Il coïncide avec une idée véhiculée par l’auteur (cf les personnages raisonneurs de Molière par exemple). C’est un personnage épique, symbole d’un temps, d’une classe sociale ou d’un idéal moral, social (cf Hernani de Victor Hugo, Cyrano de Edmond Rostand)
-les individus (cf Hamlet, Alceste, Tartuffe, Phèdre) qui tirent leur originalité d’une histoire, d’un mythe ou d’une création de l’auteur. Ils sont individualisés, vivants et ont une forte personnalité.

2 leurs caractéristiques
-les personnages de théâtre sont plus simplifiés que ceux de roman car on ne nous donne pas toute leur vision du monde, un portrait physique, psychologique et social complet mais surtout leur conflit essentiel avec ce qui les entoure. On ne nous les peint qu’à un moment, ils ont une psychologie de crise, non de durée, s’incarnent en une action et peuvent auparavant, rester dans l’ombre.
-ils sont soumis plus étroitement aux règles de la bienséance car le théâtre est un divertissement social et collectif. En somme, il ne faut pas d’acte de barbarie sur scène.

C Ses fonctions
1 Divertir
-la première fonction est lié étroitement au spectacle qu’offre le théâtre. Il s’agit avant tout de rompre avec le quotidien et la vie réelle, de subir des chocs émotifs, d’être enchanté en quelque sorte.
- Il s’agit d’un divertissement : c’est cette fonction qu’illustrent surtout les fééries, le fantastique, la fantaisie. Le public doit ressentir des émotions.
2 Offrir un miroir
-le théâtre veut représenter aussi la réalité la plus exacte (drame bourgeois, théâtre réaliste du XIXème siècle), c’est-à-dire une image révélatrice du monde et de l’homme. Le théâtre est plus privilégié que les autres genres pour explorer l’âme humaine (cf représentation des mœurs chez Molière)
-le théâtre exprime aussi l’affrontement de l’homme avec son destin (en particulier dans la tragédie) et en offre une image révélatrice.
-ce miroir est nécessairement déformant puisque l’art est une «vérité choisie » (Vigny), d’autant plus quand il s’agit de théâtre qui obéit à des conventions, des codes. C’est pourquoi le théâtre « n’est pas le pays du réel » mais « le pays du vrai » (Victor Hugo). Le théâtre tend vers le vraisemblable et représente un réel stylisé, épuré, voire onirique. La représentation du monde passe par un filtre car on ne peut pas hélas tout représenter.
3 Enseigner
-représenter des idées dans les pièces à thèse où l’on fait la démonstration d’une idée par l’action et l’évolution des personnages, que cette idée soit d’ordre politique ou moral.
-en effet, le théâtre a toujours paru « un art civilisateur au premier chef dont la portée est incalculable, quand il a pour base la vérité, pour but la morale, pour auditoire le monde entier » (Alexandre Dumas)
-danger de cette volonté d’enseigner :  celui du sermon moralisateur
-il faut donc que le théâtre pose des questions sur le monde, plutôt que d’apporter des réponses.

4 Opérer une catharsis (une sorte de défouloir pour se soulager dans un but bénéfique)
-de l’auteur qui exprime ses fantasmes, projette sur la scène son univers.
-du spectateur, qui effectue une prise de conscience et peut améliorer sa maîtrise de soi. Le théâtre est ainsi une sorte de vitrine à conseils (et non donneuse de leçon pour éviter le côté moralisateur) : voilà ce qu’il faut faire et ne pas faire sinon voilà les conséquences.
Toutes ces fonctions (didactiques, critique, libération, enchantement…) ne sont pas incompatibles et se combinent pour former la richesse culturelle du théâtre.

D Ses problèmes
1 le théâtre n’est-il que langage ?
-le langage théâtre repose sur des paroles (dialogues, monologues), des silences. Obéit-il à un souci de réalisme ou d’une stylisation poétique, compte tenu de l’intérêt mnémotechnique de la versification, de la mise en valeur de la pensée par le vers ? La forme ne serait-elle pas trop rigide pour exprimer pleinement la pensée ?
-le langage théâtral offre des ressources. Il est action : au théâtre, agir c’est parler. Le langage suffit pour rendre présents tous les évènements qu’on ne voit pas. Il crée le décor, réaliste ou poétique, et même le spectacle.
-il faut tenir compte aussi de la mise en scène, du jeu des acteurs, des effets scéniques et du public.
2 le théâtre est-il moral ?
-il est amoral, indifférent : parce que certains genres sont trop loin de la réalité pour nous toucher (ex : mime, farce), parce que le théâtre n’a pour but que le divertissement et meurt d’intentions moralisantes (drame bourgeois de Diderot). Mais le théâtre en tant que spectacle émeut et cette émotion a une valeur morale : il montre en général de grands conflits psychologiques et moraux qui ne peuvent nous laisser indifférents moralement, d’autant qu’ils suscite des réactions collectives qui influent fortement sur l’individu.
-il est immoral : par le spectacle même, son aspect profane, montrant la beauté et l’immoralité des acteurs . Par sa nature, le théâtre émeut nos passions et nous pousse à les considérer comme bonnes et souhaitables.
La tragédie représente et exalte la partie déraisonnable et instable de notre âme (Platon), la comédie ridiculise la vertu (Rousseau) et fait aimer le vice (ex : la sympathie pour les personnages rusés et les trompeurs chez Molière. Mais l’excès de vertu n’est-il pas un vice ?
-il est moral : pour l’individu par exemple dans la purification des passions dans la tragédie, par sa valeur d’avertissement fait connaître l’homme et la vérité ; sa valeur de leçon (vice puni ou pris en horreur ; pitié pour les bons ou exaltation de la vertu, héroïsme…) Pour l’individu et la société, il moral d’une part à cause de la bienséance, d’autre part parce que le théâtre est une forme de vie sociale raffinée par elle-même, civilisatrice, qui calme les passions par la substitution du spectacle à l’action. Il met en contact le public avec les conflits humains les plus élevés.
3 Représentation ou trahison ?
Au XXème siècle, la mise en scène allait vers de plus en plus d’autonomie par rapport au texte. Le risque grandit de trahir l’intention originelle de l’auteur. Certaines mises en scène ont provoqué de vives critiques. Cette polémique est-elle liée  à celle de toute lecture d’une œuvre : quand est-elle ou n’est-elle plus légitime ? Claude Lévi-Strauss déclare : « Je ne supporte pas qu’un metteur en scène ou des acteurs traitent l’œuvre d’autrui comme la matière première à la leur. » Mais où placer la limite ?


Le deuxième entretien sur Victor Hugo et la réflexion sur les grands enjeux et questions d'actualité du XIXème siècle.

Victor Hugo par Henri Guillemin


Une analyse de Victor Hugo par le fameux critique littéraire qu'est Henri Guillemin.

samedi 28 juillet 2012

Jean Le Nouvel, Le Paris des écrivains

Profitant de mes vacances actuelles à Paris, j'ai mis la main sur ce livre foisonnant d'anecdotes d'écrivains sur les différents lieux de Paris. L'auteur, Jean Le Nouvel, un parisien amoureux de sa ville et passionné de littérature, nous fait visiter les différents quartiers de Paris à travers le regard d'écrivains de toute nationalité, ayant vécu ou ayant été de passage à Paris. On y retrouve aussi des extraits mettant en scène des personnages romanesques dans l'univers parisien. C'est en somme une belle plongée dans l'histoire littéraire de Paris. On adore ou on déteste Paris, mais on ne reste pas indifférent à la ville des lumières.

dimanche 10 juin 2012

La mort de Raymond Bradbury

L'écrivain américain, référence de la littérature d'anticipation, est mort le 5 juin 2012, laissant derrière lui une oeuvre incontournable : les Chroniques Martiennes, L'Homme illustré et surtout son grand roman dystopique Fahrenheit 451. Les amateurs du genre se souviendront longtemps de sa contribution à la littérature américaine du XXème siècle.

Un petit propos du grand homme lors d'une interview dans le Nouvel Observateur du 7 juillet 2010 me revient parfois en tête: 
"Si vous voulez bachoter, allez à la fac. Si vous voulez vous éduquer, lisez."

Je terminerai en vous offrant un reportage de 1963 sur la vie de ce grand écrivain.


Si vous voulez bachoter, allez à la fac. Si vous voulez vous éduquer, lisez.

Si vous voulez bachoter, allez à la fac. Si vous voulez vous éduquer, lisez.

dimanche 22 avril 2012

Le pouvoir du livre


Il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir d'un livre !

mardi 17 avril 2012

Emissions littéraires

Je ne mets hélas de liens que pour les émissions de la "nouvelle génération audiovisuelle", puisque les formidables émissions telles que Apostrophes, Bouillon de Culture, Ex-Libris, Vol de Nuit, Des livres et moi et le Bateau-Livre ne sont hélas plus disponibles.





http://replay.fr/bibliotheque-medicis.html  : une de mes émissions préférées^^


http://www.bnf.fr/fr/evenements_et_culture/a.cercle_litteraire.html une émission très sympathique, par la BNF !





Marguerite Yourcenar : le paradoxe de l'écrivain





la critique cinématographique des Inconnus

La littérature n'est pas le seul domaine artistique à être fustigé par les Inconnus. Je vous présente de délicieux sketches parodiant à merveille l'univers du grand cinéma et de sa critique.




J'ai particulièrement apprécié  dans ce premier sketch la deuxième version du film, critique amusante de l'univers de Jean-Luc Godard et des dialogues de Michel Audiard. Pascal Légitimus me fait penser au personnage de Jean-Paul Belmondo dans A bout de souffle !


Le personnage de Daniel Toscan Séplanté est vraiment "drolifiant"^^




les langages hermétiques des Inconnus


Cette satire célèbre le pouvoir et danger des mots pour les non initiés au verbiage pompeux et spécialisé de certains corps de métiers^^

Le chevalier de Pardalleic des Inconnus


Avec un clin d'oeil au cycle romanesque du Chevalier de Pardaillan de Michel Zévaco, les Inconnus nous présente une parodie assez virulente des adaptations littéraires des romans de capes et d'épées à la télévision française. Un régal !

Arte des Inconnus


Cest une bonne parodie de la chiantise qu'on prête à la "sérieuse" chaîne Arte, réputée à tort pour ses émissions considérées comme "intellectualo-soporifique". Au passage, je me demande si ce n'est pas une petite attaque pernicieuse au Rire du philosophe Bergson^^

Apostrofes des Inconnus


Sketch sur la réforme de l'orthographe française, sujet souvent d'actualité. Les Inconnus sont vraiment indémodables dans cette parodie gentillette de l'émission Apostrophes de ce cher Bernard Pivot.

Poésie


Selon qu'elle raconte, exprime des sentiments, les mets en scène ou réfléchit à leur sujet, et selon la forme adoptée, la poésie se divise en différents genres

A L'essence de la poésie

Définir la poésie est délicat en soit et l'est encore plus si l'on envisage toutes les pratiques possibles que l'on peut en faire : la lire, la dire, la déclamer, la réciter, la chanter ou...l'expliquer.
Entre toutes les définitions proposées, qui se veulent souvent aussi « poétiques » que leur objet, il semble que l'on pourrait la voir comme:
-une façon différente de réagir, une manière d'être et d'ouvrir les yeux qui révèle que :
-  « la poésie n'est en rien nulle part, sauf dans le regard qui assure la souveraineté de l'homme sur les choses de la création » (Réverdy)
-une façon différente de parler : quand Bonnefoy dit : « Et dans son rêve il y avait une jeune fille » ou quand Zola écrit : « cette nuit de la terre qu'ils dormiraient », ils imposent à la langue habituelle une rupture qui fait naître la poésie. Claudel d'ailleurs définissait la poésie comme « agrammaticale » par rapport à la prose. La poésie serait « le langage ordinaire à qui on aurait tordu le coup », un discours qui en dit plus. La poésie devance le mot : « le poète ne peut pas longtemps demeurer dans la stratosphère du Verbe. Il doit se lover dans de nouvelles larmes et pousser plus avant dans son ordre » (René Char)

B Ses moyens d'expression

1 La création poétique est-elle basée sur l'inspiration ou sur le travail d'écriture ? Les deux sont possibles

2 Elle fait appel à un autre chose qu'à la raison, l'intelligence, la logique ; chez le lecteur et surtout sur l'auditeur, elle sollicite l'irrationnel : imagination, associations, intuition, sensibilité, enthousiasme, rêve, mysticisme, envoûtement, bien-être physique, bonheur. La poésie est là pour combler une attente, créer une obsession.

3 Les thèmes poétiques sont
-ceux qui justement paraissent propres à toucher en nous l'irrationnel (exotisme, obscurité, barbare, mélancolie, mysticisme, rêve, idéal, infini, mystère, sensibilité, souffrance, grandeur, beauté..) de telle sorte qu'on a appliqué le qualificatif de poétique à tout ce qui dépasse la connaissance claire et nous touche obscurément (lune, source de rêverie, de mystère nocturne, d'exaltation lyrique)
-mais il y a une poésie des idées claires (Racine, Lucrèce), des circonstances les plus extraordinaires ( la poésie intimiste) , des choses vulgaires ou laides (Prévert). La poésie n'est pas forcément dans les choses, mais dans une certaine manière de les voir et de les exprimer.

4 Un style poétique peut se définir à travers :
-ses éléments (le mot, la syntaxe, les figures de style, la mesure du vers ; son rythme : rimes, accents, pauses ; les groupements de vers, la musique, des sons), dont certains appartiennent aussi à la prose. La poésie ne se réduit donc pas à la simple versification (dont elle se distingue, en outre, par le fait qu'elle n'est pas uniquement un style, mais une attitude devant les choses), et il existe une prose poétique
-un langage poétique que chaque époque a cru bon de définir :
A l'époque classique, on prône la noblesse du langage
Les Romantiques ont rompu avec la noblesse, les figures artificielles, tout en respectant la syntaxe, en conservant l'image et la métaphore qui donnent la couleur, l'hyperbole et l'antithèse qui donnent la force, en conférant de nouveaux rôles à l'adjectif.
A leur tour, les Symbolistes ont critiqué la rhétorique romantique ou parnassienne, ont rendu la liberté au mot, joué sur l'obscurité, assoupli la syntaxe, renoncé à la cohérence logique des métaphores, cherché des correspondances ( de nouveaux rapports poétiques entre les choses), une nouvelle musique
De nos jours, chez un poète comme Prévert, on trouve, côte à côte les mots les plus vulgaires, les tours syntaxiques les plus populaires, des énumérations qui établissent des rapprochements inattendus, des images qui sans altérer métaphoriquement l'objet, transfigurent le monde en une sorte de séquence cinématographique, des alliances ou des dissociations de termes, des coq-à-l'âne, lapsus, calembours, ellipses qui disloquent le réel et substituent à notre vision logique ou routinière une nouvelle optique.
Il est donc vain de vouloir limiter à une forme donnée le langage poétique. Il se distingue de la prose parce que, quels que soient les moyens qu'il emploie, il vise à suggérer au-delà de la pensée logique ; ou à condenser, à styliser à l'extrême ; ou à éveiller les puissances irrationnelles, mais en même temps, à donner à l'expression une sorte de nécessité qui condamne les ornements de pure rhétorique, et que renforce le fait que le langage est enchâssé dans le vers.

C Ses missions (à la poésie ^^)

1 Décrire: Horace disait « ut pictura poesis », la poésie est une peinture, c'est-à-dire que la poésie prend pour sujets ceux de la description et utilise les formes, les couleurs et les sons.
C'est celle qu'ont pratiquée la Pléiade, Régnier, Boileau, La Fontaine, le pittoresque romantique, Hugo, Musset, Gautier, les poètes intimistes (Sainte-Beuve, Coppée), le Parnasse, Baudelaire (êtres et paysages parisiens), Malarmé, Ponge, Prévert.
Comment juger cette poésie descriptive ?
-elle a contre elle ceux qui assignent d'autres buts à la poésie, et en particulier ceux qui pensent que la poésie décrit mal, car « mesure et rime » (Buffon), gène la liberté du pinceau, alors que la prose est plus précise, variée et colorée. En cherchant l'exactitude, la poésie devient prosaïque et perd son prestige, qui est de faire rêver ou d'exprimer l'essence des choses et non l'apparence. De plus, « la poésie est une chanson selon le poète et qui exprime premièrement la nature du poète et disons même son corps. Cette chanson ne se soumet jamais à la chose extérieure; au contraire, elle plie et la déforme selon l'inflexible chant » (Alain)
-mais la poésie descriptive n'est pas condamner à être, comme elle le fut par l'abbé Delille par exemple, une « poésie qui décrit beaucoup sans faire rien apparaître » (Alain). Les moyens de la poésie permettent de faire apparaître, de dévoiler, de faire voir les choses pour la première fois et pour toujours.

2 Orner et mettre en valeur une pensée claire
-C'est la conception du XVII et XVIIIe siècle (Corneille, Racine, La Fontaine, Boileau), la pensée pourrait appartenir à la prose, la poésie est dans la forme (valeur mnémotechnique du vers, images, rythme oratoire, musique des mots)
-La poésie philosophique en est une illustration particulière : elle met en valeur des maximes, un système organis2 (Lucrèce); c'est une poésie vibrant d'une passion philosophique (Hugo, Vigny) qui sert des symboles; elle condense la pensée, lui donne plus de force et d'éclat.
-Cette poésie trouve sa grandeur dans la richesse et la beauté des idées (Hésiode, Virgile, Dante) mais elle est critiquée par les partisans des autres missions de la poésie et les modernes du XVIIIème siècle,qui pensent que les ornements irrationnels de la poésie affaiblissent la rigueur de la pensée.

3 Exprimer les émois du coeur, comme le fait de la poésie lyrique telle que l'ont surtout conçue les Romantiques : le poète exprime son monde intérieur et sert en même temps d'écho sonore à tous les sentiments
-Comme pour la conception 2, la forme est surtout un ornement, mais la sensibilité, par son caractère irrationnel, devient une attitude poétique qui saisit ce qui échappe à la raison claire.
-Elle rencontre l'opposition de ceux qui considèrent que la sensibilité n'a rien à voir avec la poésie ou qui penchent pour les autres conceptions.

4 La poésie est connaissance, ou plutôt « co-naissance », selon Claudel : c'est à dire qu'en revenant à l'étymologie du mot, elle fait, recrée les choses
-Elle est moyen de connaissance, un des moyens d'apprendre le monde. L'attitude poétique ne consiste pas seulement à exprimer les choses dans un certain style, mais à les voir d'une façon fondamentalement différente de celle du prosateur. La poésie est la « connaissance du réel incréé » ( René Char)Au monde logique que peuvent connaître science, raison, esprit de finesse, la poésie préfère le domaine de l'irrationnel qu'elle seule peut explorer, car l'état poétique est voisin de l'état mystique, et donc essentiellement différent de l'émoi de la sensibilité claire. Par ailleurs, seule la poésie peut, sinon éclairer, du moins faire entrevoir par intuition, grâce à la magie irrationnelle de son langage
-Le poète est un voyant, par conséquent il nous offre un monde qui n'est que merveilles. C'est la position d'Eluard. Cette conception est partagée par Platon, la Pléiade, qui en théorie du moins, voient dans le poète un « vates », un devin (la pléiade se rapproche de la conception 1,2,3 ou 5); c'est aussi le poète voyant ou mage de Hugo hanté par des visions qui lui donnent une intuition du Mystère ( de l'univers^^) qu'il transcrit en image ou en idées, ou le poète symboliste, alors que les chez les Romantiques on trouvait déjà Nerval, explorateur du rêve, et que Baudelaire cherchait à déchiffrer la surnature et les correspondances
-Elle est aussi connaissance des hommes, en particulier ses zones obscures, irrationnelles (Rimbaud : « je fixais des délires ») et connaissance de l'absolu, d'un au-delà dont la poésie ouvre la porte ( Baudelaire et les correspondances). La tentation est alors celle de la poésie pure qui, débarrassé de l'inutile besoin de signifier, hante certains écrivains (Malarmé): on privilégie alors l'image et le rythme. « La poésie,surtout la poésie moderne, n'a nullement pour mobile la pensée […] alors qu'en prose on cherche à fixer, à immobiliser la pensée » (Supervielle) Mais cette conception risque de détourner la poésie de l'humain et de l'éloigner du grand public par son aspect ou côté  obscur (rien à avoir avec Star Wars^^)

5 Elle est chant de l'âme : le poète n'intellectualise pas ses sentiments mais rend musicalement un certain nombre de rythmes profonds qu'il sent en lui
-La poésie est donc musique et accessoirement image, la pensée claire importe peu et le sens ne se rattache que vaguement à l'effet suggestif de l'ensemble (Verlaine, Apollinaire) ou même n'existe pas, la poésie n'étant que libération de l'inconscient (Surréalisme)
-Cette conception présente le danger de limiter l'univers à celui du poète ; la communication devient alors difficile, la poésie renonce à ses autres missions et on peut même penser qu'il y a, chez les Surréalistes, disparition de tout travail artistisque.

6 La poésie engagée: Elle cherche à entraîner, à pousser à l'action, à éveiller l'enthousiasme. C'est une forme de la poésie qui exprime le coeur mais se veut active.
-La poésie a longtemps été didactique (La Fontaine et ses Fables) et se veut de nouveau pédagogique au XIXème siècle, en particulier avec Lamartine et Hugo. Au Xxème, les oeuvres de Claudel, Péguy militent pour leur foi alors qu'un des plus beaux exemples de cette poésie engagée est sans conteste celle de la Résistance (Aragon, Eluard,Char) Le poète chilien Neruda va même jusqu' à dire : « La poésie est une insurrection » et effectivement, elle est souvent un moyen d'expression privilégié pour les opposants aux régimes totalitaires.
-Ses procédés favoris sont le recours aux sentiments simples, aux thèmes mobilisateurs (justice, liberté..), aux images frappantes, aux symboles élémentaires, à l'obsession du rythme.
- On a beaucoup critiqué cette poésie, depuis les Classiques (qui prône le bon sens, la discrétion, la litote), jusqu'à ceux qui jugent l'engagement comme une régression, une prostitution de la muse : Gautier et le Parnasse, Baudelaire, Mallarmé (pour qui la vulgarisation de l'art est une impiété, un gachis), Valéry, Pasternak ( « le poète est comme un arbre dont les feuilles bruissent dans le vent, mais qui n'a le pouvoir de conduire personne. »)
D La poésie en question

1 Elle est rejetée par :
-ceux qui se méfient de sa puissance (Platon)
-ceux qui sont exaspérés par ses formes dégénérées, ses débordements. Flaubert définit dans son Dictionnaire des idées reçues le poète comme « un synonyme noble de nigaud »
-ceux qui lui reprochent son caractère ésotérique, qui semble en faire un art aristocratique, élitaire
-ceux qui la méprisent parce qu'ils sont rationaliste et que seules comptent pour eux les idées claires (Montesquieu)
-tous les « béotiens » sensible uniquement à l'utilité pratique

2 Elle est utile car:
-elle procure un plaisir
physique par sa cadence, sa musique, son chant, son émotion,...
de l'imagination (évasion,fantaisie,mystère,rêve...)
-elle crée la beauté en renouvelant la vision des choses rendues plus essentielles, plus neuves
-elle offre un accès aux choses intellectuelles, aux idées, aux mondes obscurs, aux profondeurs de soi-même, à ce qui dans autrui n'est pas rationnellement communicable et ne peut être suggéré que par l'intuition
-elle affine et enrichit la sensibilité, l'enflamme et l'incite à l'action, console, apaise, permet la communication entre les hommes
-elle a donc une valeur morale, car elle purifie les passions, exalte l'héroïsme, le dévouement national ou social
-elle a aussi une valeur civilisatrice comme en témoigne l'importance de la poésie dans les civilisations antiques.

lundi 16 avril 2012

Fahrenheit 451, film de Truffaut

Ce film de Truffaut est une magnifique adaptation du roman de Raymond Bradbury ! En raison du pincement au coeur que serait l'affichage direct de la vidéo sur mon blog, je vous donne uniquement le lien youtube. Je suis trop sensible ^^

http://www.youtube.com/watch?v=976u_C5XnCc

Le Rouge et le Noir, film de Claude Autant-Lara


La meilleure adaptation du roman phare de Stendhal, avec un Gérard Philippe magnifique dans le rôle de Julien Sorel !

Les Liaisons vachement dangereuses des Inconnus


Un excellent hommage à Choderlos de Laclos hihi

Un peu de philosophie

Pour ceux qui s'intéressent à la philosophie, ce site propose une petite bibliothèque numérique des plus sympathiques.

http://web.mac.com/echosdumaquis/Accueil/R%C3%A9pertoire.html

Livres à écouter

Pour ceux qui ont le plaisir d'écouter une belle histoire, je conseille :

http://www.litteratureaudio.com/classement-de-nos-livres-audio-gratuits-les-plus-apprecies

http://www.audiocite.net/

Une bibliothèque numérique à portée de clic !!!

Pour les amoureux de la lecture numérique et pour ceux qui comme moi aiment à se promener avec plusieurs livres sur soi, sans se soucier du poids ou de l'espace occupé dans un sac, de multiples sites proposant des oeuvres libres de droit sont à disposition. Les bibliothèques sont assez impressionnantes ! Je n'en demeure pas moins un militant du format papier, lorsque je ne m'absente pas trop longtemps de chez moi.

http://www.ebooksgratuits.com/ : mon site de référence en matière de littérature !

http://beq.ebooksgratuits.com/ : un site ou qualité prime sur la quantité,qui offre en particulier une bibliothèque sur la littérature québécoise !

http://www.gutenberg.org/ebooks/?default_prefix=lang_id&query=fr&format=html qui offre une magnifique collection de livres en version originale, en particulier issue de la littérature anglo-saxonne.

http://www.bnf.fr/fr/acc/x.accueil.html : le site de la Bibliothèque Nationale de France a un collection impressionnante d'ouvrages. Je déplore cependant l'interface peu intuitive.

  

Rostand Edmond, Cyrano de Bergerac







Edmond Rostand, jeune auteur de théâtre cherchant sa voie dans un théâtre poétique en marge des courants symbolistes et décadents de son époque, crée en 1897 la comédie héroïque Cyrano de Bergerac. Le personnage de Cyrano, cadet de Gascogne secrètement amoureux de sa cousine Roxane, manie aussi bien la plume que l'épée et se montre volontiers provocateur. Il n'en est pas moins un personnage mélancolique et peu sûr de lui, n'osant avouer son amour en raison de sa laideur qui le laisse sans espoir d'un amour réciproque. A un rendez-vous avec Roxane, elle lui explique qu'elle est éprise d'un homme, en qui il croit se reconnaître, jusqu'au moment où elle dit que celui qu'elle aime est beau et qu'il se nomme Christian, fraichement intégré au corps des cadets de Gascogne. Roxane demande à Cyrano de protéger le jeune homme. Bouleversé et résigné, Cyrano accepte le sacrifice de prendre soin de son rival, reconnaissant en ce dernier un vrai courage. Christian est beau et courageux, mais il manque totalement de bel esprit. Or Roxane, précieuse, ne conçoit pas l'amour sans l'accompagnement d'une conversation savante, spirituelle et piquante. Caché dans l'ombre, Cyrano intercède en faveur de Christian en lui soufflant les mots d'amour à l'égard de Roxane. En guerre contre l'Espagne, les cadets de Gascogne n'ont d'autres choix que d'aller au front. Christian décide de se faire tuer par l'ennemi, se rendant compte que Roxane aime en lui un bel esprit, alors qu'en réalité, c'est le poète Cyrano qu'elle aime sans le savoir. Quatorze ans s'écoulent et Roxane, veuve, se retire dans un couvent où Cyrano vient lui rendre visite chaque jour pour lui lire la gazette. Victime d'un attentat et mourant, Cyrano cache ses blessures à Roxane, qui lui fait relire une lettre prétendument écrite par Christian le jour de sa mort. Mais elle s'aperçoit qu'il la lit encore la nuit venue, qu'il la connait par coeur, et donc qu'il en est l'auteur. Elle comprend tout, et surtout qu'elle aimait Cyrano, et non Christian, l'esprit et non le corps. Après cet aveu, Cyrano révèle sa blessure et peut mourir heureux.

La critique de Cyrano est facile, et beaucoup d'esprits distingués s'y sont livrés : mauvais goût, lourdeurs, mélo,anachronismes. Tout cela est vrai, et n'est rien face à l'évidence. Cyrano déborde d'un charme, d'une émotion, d'une verve irrésistibles. S'il est de mauvaises raisons d'aimer la pièce, il en est bien davantage d'excellentes, auxquelles nous nous arrêterons.
Ce sont d'abord les vertus théâtrales de l'oeuvre. Rostand met en scène un ensemble de procédés et de techniques qui en assurent l 'efficacité scénique : théâtre dans le théâtre (acte I); variations sur un thème classique habilement renouvelé dans la scène du balcon (acte III), vacarmes et violences des champs de batailles suivis de la paix automnale du cloître.
Les grands monologues brillants et virtuoses comme la tirade des nez ou les voyages dans la lune font du rôle de Cyrano l'un des plus riches du répertoire français.
L'impossibilité de participer aux scènes d'amour autrement que dans l'ombre fait de Cyrano un personnage émouvant et proche du spectateur ou lecteur, exclu lui aussi. Par l'emploi de l'alexandrin volontiers claironnant qui s'enivre de lui-même, avec le sentiment qu'en 1897 ce théâtre en vers est déjà un peu anachronique, le héros de Rostand achève d'emporter l'adhésion. Autant de raisons qui expliquent l'immense succès immédiat de la pièce.
L'art de Rostand, l'émotion dégagée par l'amour impossible de Cyrano pour Roxane suffiraient à expliquer la réussite de l'oeuvre, mais on peut suggérer d'autres raisons encore. L'une d'elles tient à la façon dont Rostand concilie une veine populaire et des références plus savantes. La veine populaire reprend la tradition d'Alexandre Dumas et Trois Mousquetaires : la verve gascogne, la cape et l'épée dans le Paris de 1640, l'ombre du cardinal de Richelieu se retrouvant chez Dumas comme chez Rostand qui laisse d'ailleurs D'Artagnan traverser la scène dans l'acte I. Mais Cyrano met aussi en scène, plus subtilement, la vie intellectuelle du temps de Louis XIII : le monde des libertins dont fait partie le héros, et l'univers de la préciosité, grâce à Roxane et à la représentation jouée dans l'acte I. L'univers baroque permet de mieux comprendre la figure historique de Cyrano, dont pour l'essentiel Rostand respecte les traits réels.
Cyrano de Bergerac est donc l'évocation d'une période brillante de la culture française, trop souvent éclipsée par « le siècle de Louis XIV ». Rostand s'inscrivait ainsi dans le sillage d'un Théophile Gautier,l'un des premiers au XIXème siècle à réhabiliter l'époque de Louis XIII,et en particulier à s'intéresser à Cyrano de Bergerac l'auteur, alors très oublié.
Aujourd'hui, le chef d'oeuvre de Rostand possède aussi un autre charme : il reflète le moment où il fut écrit, cette fin de siècle décadente dont le poète était témoin. Dans l'histoire du théâtre, Cyrano, malgré sa formidable énergie, est une oeuvre crépusculaire : d'un romantisme moribond, son lyrisme opulent se teinte souvent de morbide. La forme même de la pièce, le drame en vers,est déjà une survivance lorsque Rostand la fait jouer. Qu'on songe,un an plus tôt, le théâtre de l'Oeuvre créait l'Ubu Roi d'Alfred Jarry, où la plus agressive modernité naissait dans le scandale. Chez Rostand, le thème de l'amour impossible, l'idéalisation de la figure féminine, la malédiction pesant sur le poète assurent au sein du drame historique la présence du registre décadent fin de siècle qui allait en 1900 se déployer beaucoup plus visiblement.

dimanche 15 avril 2012

Le Comte de Monte-Christo



Une adaptation magnifique de ce grand roman d'Alexandre Dumas, avec un Depardieu interprétant brillamment le personnage d'Edmond Dantes !!!

Heidi



Hum, une adaptation qui me semble fidèle aux histoires de la romancière Johanna Spiry. Ma mère me racontait ça quand j'étais enfant^^

Les nouveaux voyages de Gulliver



Voilà une adaptation fantaisiste, qui n'en demeure pas moins sympathique, du roman Les Voyages de Gulliver de Jonathan Swift.

Le petit Lord


Encore une adaptation gentillette d'un roman de littérature jeunesse de Frances Hodgson Burnett, Le petit Lord Fauntleroy.

Don Quichotte


L'anime est vraiment intéressant, fidèle à l'esprit du roman de Cervantes. Je regrette de ne pas avoir trouvé de vidéos du générique^^

Les Misérables


Alors là, c'était la claque !!! Une adaptation géniale en anime du roman de Victor Hugo !!!!

Sherlock Holmes


Pour le grand fan de Conan Doyle que je suis, j'ai tout de suite été sous le charme de cette adaptation des aventures du célèbre Sherlock Holmes ! Un petit bijou de l'animation par le maître Hayao Miyazaki ! La série souffre cependant de répétitions, mais là où le bas blesse le plus, c'est la représentation donnée du professeur Moriarty. Il est censé être le double criminel de Holmes, rivalisant avec ce dernier en ingéniosité,en intelligence, en élégance, en charisme, bref !  Nous sommes hélas ici en  présence d'un Moriarty bouffon, peu brillant, servant d'élément comique, sans parler d'un inspecteur Lestrad et d'une Scotland Yard totalement imbéciles...Mais bon, il faut prendre en considération que la série est avant tout adressée aux plus jeunes d'entre nous.

Princesse Sarah



Qui a été enfant dans années 80-90 connait surement cette adaptation du roman La Petite Princesse de    Frances  Burnett.



Les quatres filles du docteur March



Les adaptations en anime des oeuvres de littérature jeunesse pullulent ! Les quatre filles du docteur March de Louisa May Alcott ne déroge pas à la règle en donnant lieu à un divertissement animé sympathique. J'adore le personnage de Jo !!!

La légende de Blanche-Neige



Honnêtement, encore une bonne adaptation japonaise de conte ! Bon, il y a des longueurs et des libertés pour étirer un peu l'histoire, série oblige, mais ça reste fidèle à ce que ces vieux frères Grimm nous ont légué.

Cendrillon



Encore un conte que les japonais ont adapté avec brio et qui n'a rien à envier à la version de Disney. Charles Perrault serait content de voir ça !^^

Alice au Pays des Merveilles



Cet anime a été pour moi un véritable plaisir ! Les Aventures d'Alice au pays des merveilles est un conte doté d'un univers riche et complexe. Une adaptation en anime relevait d'un défi, qu'a relevé brillamment les studios Nippon Animation et Apollo Film !

L'adaptation de Disney n'est pas en reste, en nous livrant un bon divertissement, cependant peu plus édulcorée que la version japonaise.




Les aventures de Huckleberry Finn


Mon héros préféré de Mark Twain en anime !!!! L'adaptation est sympathique et se laisse regarder.

Tom Sawyer


Une adaptation honorable du roman de Mark Twain. L'espièglerie du personnage, au centre des péripéties, rythme bien l'anime.

L'île au Trésor


Une adaptation rafraichissante de l'Ile au Trésor de Robert Louis Stevenson !

Rody le petit Cid



Voilà une adaptation bien fantaisiste du Cid de Corneille. C'est divertissant, mais réservé aux plus jeunes d'entre nous. Bref, rien de transcendant...

Michel Strogoff



Mon roman préféré de Jules Verne en anime !!! Que dire de cette adaptation ? C'est assez honorable ! A découvrir !!!

Ivanhoë


C'était loin d'être une adaptation fidèle du roman de Walter Scott mais c'était un petit divertissement sympathique, sans plus.

Molierissimo



Nous n'avons pas ici une adaptation littéraire mais une approche de la vie de Molière et de sa troupe via Quentin, un enfant saltimbanque qui va suivre le célèbre dramaturge dans les péripéties de son itinéraire littéraire.